Merci pour vos visites. Ce blog est un lieu d'échange et de partage. Vous souhaitez me donner votre avis, poser une question ? J'y réponds avec plaisir. A très vite ! Amitiés jardinières.

mercredi 25 juin 2014

Allez les bleus! le jardin est avec vous, en avant toute pour le 8ème de finale !

Ce soir ce sera bleu blanc rouge dans nos coeurs. Nous nous grimerons en ces couleurs fétiches et en bons petits schtroumpf vivrons intensément ce match qui nous qualifiera pour le 8ème de finale. 

Alors, footeux ou non, ne boudons pas notre plaisir ! 

Le jardin lui aussi se met au diapason et, ce matin, fête les bleus :


Bleu, blanc, rouge, sauges et lavande entament la marseillaise.


Allez les bleus ! se rengorgent les agapanthes, 
groupies de Benzema.
Le meilleur c'est Valbuena se pâment les asters.
Coquettes, pas encore maquillées, évitent l'objectif.


Les lavandes déploient un tapis bleu pour fêter Didier Deschamps, le leader charismatique et dans la sécheresse ambiante inculquent la culture de la gagne à ses compagnes assoiffées.


Ce soir, les onze et quelques remplaçants vont-ils ré-enchenter le rêve français, pied de nez aux Cassandre de tous bords ?

Allez les bleus !
au jardin, on croit en vous !


dimanche 22 juin 2014

Devinette du dimanche et....naissance de....


Il y a quelques jours, je vous présentais un de mes hydrangéas comme étant Annabelle. Et bien, le voilà démasqué par Jocelyne du blog de Cheneland. Cet hortensia de Virginie a des inflorescences toutes sphériques de 20 cm environ de diamètre qui ne peuvent absolument pas être confondues avec ma belle inconnue.


Je lance un défi. 
Qui le reconnaîtra et lui redonnera son nom de baptême ?
Un indice ? Il mesure 65 cm de hauteur.

En attendant que son anonymat soit levé, je le prénomme 
hydrangea Luna 
du prénom de ma petite-fille, née il y a 2 jours, 
une fleur magnifique, 
petite brunette au teint mat.


Amitiés jardinières. A très bientôt.
Je vous embrasse.

jeudi 19 juin 2014

Sauvons les abeilles domestiques et sauvages. Journées nationales de l'abeille.



A l'occasion des journées nationales de l'abeille du 19 au 21 juin 2014, il m'a semblé important de s'arrêter un instant sur ces indispensables auxiliaires de la biodiversité. Bien sûr le sujet est tellement vaste que je ne cherche pas l'exaustivité sur un tel sujet. J'ai juste voulu souligner quelques points  :


Les abeilles domestiques 
vivant dans des ruches 

Depuis 1995, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année.
En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.
De 1995 à 2005, la production nationale a chuté de 30 % et les importations ont triplé.

Quelques mesures simples pour lutter contre cette diminution de la population apicole:







  •  Ne pas utiliser de produits toxiques pour les abeilles et l’ensemble des insectes pollinisateurs dans mon jardin,
    •  Chercher des alternatives à l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques
    •  Favoriser la plantation de plantes mellifères dans mon jardin ou sur mon balcon
    •  Encourager la connaissance de l’abeille et de l’apiculture dans mon entourage
  •  Promouvoir le rôle de l’abeille, comme sentinelle de l’environnement, actrice de la biodiversité auprès des élus de ma commune.


  • On peut aussi soutenir et participer aux actions grand public de l’Union Nationale de l’Apiculture Française


    Dans nos jardins, 
    aidons les abeilles sauvages






  • Adoptons les abeilles sauvages et faisons un geste pour la biodiversitéLes abeilles sauvages sont les reines de la pollinisation. On sait aujourd’hui qu’elles fécondent près de 70% des plantes à fleurs, et sont indispensables à la production d’innombrables cultures agricoles. Ce service naturel, vital pour notre avenir, est menacé. Aidez les abeilles de votre jardin ! (source : site conservateurs abeilles et pollinisateurs)
    A part l’abeille domestique et les bourdons, la plupart des abeilles sauvages sont invisibles pour les non-spécialistes. Elles ne vivent pas en essaim ; elles ne produisent pas de miel en rayons ; elles n’ont pas de ruche… mais aménagent des sortes de nids dans le sol, dans les trous des murs, dans les tiges séchées et les brindilles creuses – voire même, dans une coquille d’escargot…

  • Autant dire qu’il faut avoir l’œil pour repérer l’évolution de leurs populations !

    Et pourtant, ces abeilles sauvages, dont il existe plus de 900 espèces recensées en France – et plus de 20 000 espèces à travers le monde ! – assurent à elles seules la pollinisation et la reproduction de près de 80 % des plantes à fleurs et permettent la production et la qualité d’innombrables récoltes à travers le monde.




  • votre jardin ? 

    Pour aider toutes les abeilles – les centaines d’espèces d’abeilles solitaires, qui peuvent potentiellement peupler votre jardin, votre verger, votre potager ou vos champs, vous pouvez, vous à votre niveau,

    1- Augmenter les sources de nectar et de pollen – plantez des fleurs natives, des herbes et des variétés traditionnelles. En les groupant (un mètre carré minimum), vous pourrez faire profiter les abeilles d’un véritable festin, et vous leur donnerez une bonne raison de rester dans les parages.

    2- Ne stérilisez pas votre jardin : laissez un coin du jardin sauvage ; retardez le moment où vous allez tondre votre pelouse au printemps, pour leur laisser savourer les fleurs de trèfles, les boutons d’or, et toute les petites fleurs qui poussent en abondance d’un bout à l’autre du pays. La floraison des mauvaises herbes, avant l’ouverture des arbres fruitiers, est une précieuse source de nourriture pour elles ; ensemencez des fleurs sauvages.

    3- Réduire ou éviter l’utilisation des pesticides (insecticides, herbicides et fongicides) autour des plantes en floraison.

    Et donnez un toit aux abeilles solitaires « hors-sol » ! Proposez un habitat qui leur convienne pour les encourager à s’y installer et à y faire leur nid.

  • Les abeilles solitaires, de la famille des Megachilidae, cherchent des cavités hors-sol. Leurs nichoirs sont très basiques : il s’agit uniquement d’une série de tunnels, costauds, solides, parfaitement protégés pour résister à la pluie et aux changements de températures extrêmes.

    Vous pouvez fabriquer vous-même votre abri, ou l’achetez directement sur Internet.

    Pour fabriquer dans votre jardin, un nichoir à abeilles sauvages, quelques idées ici
  • Les abeilles terricoles recherchent des buttes ou des talus ensoleillés
     recouvert de peu de végétation
    Il est possible de créer un tel microsite en entassant du sable, de l'argile sableuse ou de la terre de jardin dépourvue de cailloux. Limitez le développement de la végétation par un désherbage régulier.
     (source : Forêts d'Aulnoy) 

  • Paul Betts étudie les abeilles solitaires depuis près de 10 ans, au fond de son jardin en Picardie. Ce passionné, biochimiste et féru de nature, fabrique des abris à abeilles sauvages qu’il teste chez ses voisins agriculteurs et maraîchers, et dans son réseau d’arboriculteurs du sud de la France avec qui il développe des techniques pour « repeupler » la France en abeilles locales.(source Conservateur des abeilles et pollinisateurs)

  • Il a construit chez lui des dortoirs, des chalets à abeilles. Toutes les info, sont ici

    Ecoutons-le :

  • Et vous, quelle est votre avis sur la question ? avez-vous installé des abris à abeilles ? peut-être avez-vous des ruches ?


  • Pour aller plus loin sur la connaissance des abeilles, notons l'excellente revue de Sciences et avenir de juillet/août 2013

    lundi 16 juin 2014

    Hydrangéas

    Hydrangea macrophylla, une demoiselle toute rose.
    Ici, en Bretagne, elle est chez elle. Son impétuosité est parfois agaçante, elle écrase tout autour d'elle de sa vigueur exceptionnelle.
    On dit qu'elle est immortelle, que rien n'y personne ne peut en venir à bout.
    Elle vieillit toute décolorée mais encore fringante dans bien des jardins bretons.

    La toute timide mauve qui n'a pas su laisser trace de son nom.
    Tel Pigmalion, elle met en valeur la beauté de l'incontournable demoiselle bretonne et essaime partout dans le massif.
    C'est une discrète coriace qui a su se rendre indispensable.

    L'Hydrangea Annabelle  impose ses bonnets de grand-mère immaculées et éclaire la compagnie de sa sagesse tranquille.

    Les trois belles sous leurs plus beaux atours.
    Au loin, une mystérieuse floraison se prépare en secret.
    Dans un massif nord-est souvent venté, les hydrangéas prospèrent en toute quiétude sans que la jardinière leur apporte de grands soins. Les fleurs restent en place tout l'hiver. Taillés en février, une douillette litière d'écorces de pin leur est apportée à la même époque pour renforcer l'acidité de notre terre, maintenir une bonne humidité et éviter l'installation d'adventices. Une bonne rasade de fumier de bovins décomposé, de l'engrais organique à décompostion lente au printemps, un soutien en eau et le tour est joué pour une belle floraison.

    Ces belles m'ont conquise et j'envisage pour l'automne prochain une jolie collection de paniculatas qui voisineront avec la dernière arrivée : la délicieuse Diamond Rouge, la plus rouge des paniculatas. Elle s'installe doucement et ne nous offrira sans doute pas de floraison cet été. Panicule luxuriante tout d'abord blanche, le "diamant" devrait se parer de rose de plus en plus foncé et en août éclater de rouge framboise évoluant vers le lie-de-vin. 

    Amitiés jardinières.
    A bientôt.

    dimanche 15 juin 2014

    Bonne fête, les papas!

    été 2001
    6 mois plus tard, il nous quittait.

    Bonne fête, papa!

    Sa beauté intérieure irradiait, 
    il était gai, protecteur, sensible, 
    c'était notre père. 


    "...Sentir mon père et sa lumière
    Lumière dans son regard et sa pétillance
    Lumière dans son sourire et sa bienveillance
    Lumière dans sa force vitale et sa rassurance

    Sentir mon père et sa sensibilité
    Sa sensibilité féminine d'homme fort et fragile
    Sa sensibilité de créateur de roses et de jardin
    Sa sensibilité d'épicurien amoureux de la chère et des vins..."


    (extrait d'un poème en prose écrit en juin 2008, 
    en son honneur, 
    et publié dans un précédent blog)



    La roseraie de mon père, autrefois.
    Passionné, il greffait tous ses rosiers sur des églantiers dénichés dans les forêts tourangelles.
    Son jardin complètement rénové à la fin de sa vie. 
    Les rosiers sont moins nombreux mais toujours aussi somptueux.

    mercredi 11 juin 2014

    Rosier Louise Odier, l'incorrigible !


    Un des premiers rosiers installés au jardin, il y a plus de 3 ans. 

    Il s'agit d'un des meilleurs Bourbon anciens encore à la vente de nos jours. Sa fleur, en coupe bien pleine, de couleur rose prononcé parsemé de lilas, au feuillage vert clair est très parfumé. Créé par le rosiériste Jacques Julien Margottin en 1851, ce rosier buisson culmine dans notre jardin à 1 m. Avec des soins plus constants et une terre de meilleure qualité, il pourrait s'élever à 2 m environ de hauteur sans grande difficulté.

    C'est le seul rosier que je n'ai pas transplanté dans la roseraie car il est souvent atteint par le marsonia (son point faible) et je ne voulais pas prendre le risque de contaminer mes autres rosiers. 

    J'ai une tendresse particulière pour ce rosier qui a su résister à mes soins inconstants et m'offre sans discontinué une floraison ininterrompue de juin à l'automne. Il m'a tout pardonné, mes oublis d'arrosage, mes omissions d'engrais, de mulch et de compost. Envers et contre tout, il se montre sous ses plus beaux atours et son parfum doucement grisant. Tel un adolescent rebelle, il m'a juste agacée par son acné de tâches noires que je n'ai jamais su vaincre. Alors, comme autrefois avec mes enfants ados, j'ai dû l'accepter tel quel, lui tournant juste le dos pour ne pas voir son feuillage en perdition quand décidément il exagérait trop.  


    Enfants et Louise, désormais adultes, il nous arrive juste de nous taquiner, nos défauts et nos qualités nous enchantent et nous avons d'excellentes relations bien matures. Je lui ai promis, pour l'automne prochain, un voisin couvre-sol, peut-être un opalia blanc ou un rosier rose pâle, quelques vivaces immaculées (variétés pour le moment indéterminés) qui viendront rejoindre quelques scabieuses mauves déjà en place et un perovskia dont la floraison se fait attendre. 
    Ne dites pas à Louise que je vous ai montré ses petits défauts,
    elle est si pudique !

     Louise, dans le creux de ton oreille ta pétale, 
    je peux te le dire
    "tes boutons d'acné 
    ce n'est vraiment plus de ton âge!"

    A bientôt.
    Amitiés jardinières.

    dimanche 8 juin 2014

    Découvertes au jardin


    Rappelez-vous la néophyte que je suis en jardinage. Eh oui, dans mon ancienne vie dite active, oui oui elle l'était, je vous assure, style wonder woman, pas de place pour le jardinage. Quelques potées d'annuelles, histoire de faire plaisir à madame ma mère (mdr!) et aussi sans doute un désir inconscient de verdure et de fleurs. J'étais aussi plutôt plantes vertes d'intérieur et cela semblait me suffire. 

    Aujourd'hui, nouvelle vie. En femme imprévisible, I love gardening, merci Internet, les revues, quelques livres qui m'ont inoculé cette science (oui science, j'ose le dire). 

    Je me suis rendue à l'évidence, la terre dans laquelle nous avions décidé de jardiner était aride, pauvre, granitique. Nous avons donc planté des sujets peu exigeants capable de supporter soleil et sécheresse. Je ferai prochainement un article sur le début de ce jardin et son évolution au fil de ces 3 années. 

    Il y a quelques semaines : surprise ! monsieur Chéri-Chéri sous l'impulsion imprévue de Priape, dieu des jardins, se décida à débroussailler deux endroits abandonnés et quelque peu oubliés. Et là, miracle, apparurent devant mes yeux incrédules, trois espaces ombragés, au sol douillettement enrichie de terreau naturel de feuilles. 

    Dans un grand élan de générosité (ben oui, j'ai quelques qualités!) j'en dédie un à la future cabane de mes petits-enfants, espérant associer Chéri-chéri à ce projet grand-parental. Comme à son habitude, il ne dit ni oui, ni non (normand de naissance, tout s'explique) et lorgne sur le coin n° 2 en vue d'y dresser un autre composteur. Je glisse un banc dans le n° 3 et commence à réfléchir à quelques plantations de mi-ombre. Mon carousel à idées tourne à toute vitesse et met en forme une délicieuse tonnelle toute fraîche, coin lecture, relaxation méditative. 

    A ce propos, ne le dites pas à Chéri-Chéri mais ma rêverie s'est envolée sur Endroit N° 2. Comme par magie son composteur s'est transformé en une chaise longue et une petite table ornée d'une délicieuse orangeade glacée. Même si notre réalisation sera bien différente, je trouve cette photo inspirante :


    A défaut de poser une première pierre, je m'empresse de disposer quelques plantules pour marquer mon futur territoire, on n'est jamais assez prudente (éclat de rire).

    Heuchera 'Berry Smoothie'
    (Fêtes des plantes de Vannes Pépinières du Prahor mai 2014)


    Hosta Big Daddy (Clos d'Armoise) mai 2014


    Ne riez pas, je leur rends visite chaque jour et je m'extasie devant leur grande forme.
    C'est ça le jardinage, l'addition de tous ces petits bonheurs modestes et jubilatoires...
    Bien sûr, vous me comprenez, cher(e)s jardinautes ami(e)s.

    N'oubliez pas, pour la mise en place de ce projet, rendez-vous à l'automne.

    J'espère que vous passez une bonne fin de week-end. Ici, il fait beau et chaud.

    Amitiés jardinières....

    mercredi 4 juin 2014

    Rosier Anisade ( Wekvossutono )



    Ce rosier, offert par l'une de mes soeurs pour les 60 ans de mon chéri, est la star de mon nouveau massif de roses transplantées cet automne. Dégoûtée que j'étais devant mes rosiers malades, j'ai décidé un traitement de choc et pris la décision de regrouper ces demoiselles dans un autre endroit du jardin que j'ai baptisé pompeusement : la roseraie. 


    Monsieur Chéri Chéri a décaissé et ameubli le sol, enfoui des pelletées de compost et replanté mes princesses décaties qui semblent avoir apprécié ce total lifting. Elles semblent reparties de plus belles, se délestant de ce méchant marsonia qui, malgré tout, tente de revenir. Fin février, début mars, l'arbuste a été rabattu en taille longue en conservant deux tiers du bois ce qui a eu l'avantage de développer un port plus souple (que je préfère) et a favorisé une abondante floraison.

    Buisson à fleurs groupées, appartenant à la catégorie des floribundas, ce rosier est très sain et considéré comme très résistant aux maladies.



    Particulièrement florifère, il nous enchante de son puissant parfum anis. Il se pare de toute la grâce de ses bouquets de fleurs doubles, aux pétales ondulés. Sa floribondité, permanente de mai aux gelées, rappelle celle les roses anciennes, mes préférées. Sa couleur jaune dorée s'éclaircit au fur et à mesure de sa floraison et ensoleille la petite roseraie.




    Création : a été créé par le talentueux Tom Carruth (USA) en 2004
    Labels : AARS (label américain) : 2006. Il a obtenu par ailleurs de nombreuses récompenses internationales..
    Croisements de'Voodoo' x 'hybride de Rosa soulieana x 'Summerwine'94) x 'Top Notch'. 
    Autres noms : 'Absolutely Fabulous', 'Jirina Bohdalova', 'Julia Child', 'Sasol Rose', 'Soul mate' 

    Catégorie : Floribunda. Rappelons que les rosiers floribundas ou rosiers à fleurs en bouquets sont un groupe de cultivars de rosiers créés par des rosiéristes par hybridation de rosiers polyanthas et de rosiers thé.

    Amitiés jardinières.
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